Comment trouver un terrain à vendre ?
Outre les annonces de professionnels et de particuliers, vous pouvez consulter les annonces notamment dans la presse régionale et spécialisée.
Les agences immobilières et les notaires vous renseigneront également, ainsi que les services d’urbanisme des mairies (notamment en ce qui concerne les lotissements en cours d’aménagement). Enfin, les constructeurs de maisons individuelles, qui, sans pouvoir vous fournir directement un terrain, peuvent vous faire bénéficier de leurs réseaux et de leurs contacts.
Acheter un terrain en lotissement ou un terrain isolé ?
Un terrain en lotissement vous assurera de bonnes conditions de construction : l’accès, la viabilisation, l’étude de sol et les autorisations nécessaires sont garanties par le lotisseur. Vous vous trouverez le plus souvent à proximité d’une agglomération et des services attenants, notamment de transport, d’administration, et culturels, etc.
Par contre le cahier des charges et le règlement du lotissement peuvent être contraignants : le règlement reprend les dispositions du plan d’occupation des sols de la commune (POS), auquel il ajoute des critères qui peuvent être plus restrictifs : couleur des toitures ou boiseries, nature des toitures, aspect extérieur, hauteur et couleur, implantation des clôtures en retrait par rapport à la limite séparatrice, volet paysager, etc.
Un terrain isolé en secteur diffus vous permettra de construire plus librement, mais vous devrez tout vérifier par vous-même : la situation du terrain, sa constructibilité, sa viabilité, les règles d’urbanisme en vigueur dans la commune, et qui pourraient limiter l’utilisation du terrain, etc.
A vous également de vous assurer que les accès, les commerces, écoles, transports, équipements sportifs, culturels, et administratifs sont à une distance raisonnable de votre terrain.
Si ces conditions nécessitent de faire exécuter des travaux, il vous faudra les ajouter à votre budget. A vous encore de vérifier la qualité du voisinage et de l’environnement, et les nuisances éventuelles (voisinage, circulation, proximité d’établissements commerciaux et/ou industriels, etc.)
Le certificat d’urbanisme est indispensable dans ce cas. Vous pouvez en faire la demande gratuitement auprès de la mairie de la commune où se situe le terrain qui vous intéresse, ou auprès de la DDE. Il vous renseignera sur :
– Les règles nationales et locales d’urbanisme à respecter : densité, implantation des constructions, leur destination, leur nature, dimension et aménagements des abords, coefficient d’occupation des sols (COS), alignement des façades, implantation des constructions par rapport aux limites séparatives, réglementations sur hauteurs, forme et aspect extérieur des constructions (forme de la toiture, couleurs et matériaux des murs extérieurs voire matériaux des menuiseries extérieures), autres constructions, voies routières, ferrées ou cours d’eau, dispositions à prendre pour le stationnement des véhicules, , etc.
– Les servitudes d’utilité publique éventuellement attachées au terrain : monuments historiques, réserves naturelles, zones agricoles protégées, salubrité publique par exemple en zone inondable, droit de préemption, etc.,
– Les servitudes privées : droits de passage, règles de mitoyenneté : distances à respecter pour pratiquer des ouvertures par rapport aux constructions voisines, clôtures, murs mitoyens, plantations le long des limites séparatives, desserte du terrain par les équipements publics existants ou prévus, conditions juridiques, techniques et financières.
Nos conseils pour choisir votre terrain :
La superficie de votre terrain dépend de votre budget et de votre projet, mais sachez tout de même qu’un terrain mesurant entre 300 et 500 m2 est courant, et vous permettra de bénéficier d’un jardin conséquent et ne nécessitant pas trop de frais d’entretien.
Préférez toujours une forme la plus simple possible (carrée), qui vous offrira plus de possibilités de construction.
Sachez que si un sol plat permet de construire plus aisément, un terrain en pente peut vous offrir d’autres avantages : des possibilités d’aménagement plus originales, une vue plus dégagée, par exemple.
La nature du sous-sol conditionne les fondations de votre future maison, c’est un aspect à ne pas négliger : un mauvais sol sera moins cher à l’achat mais suppose de travaux (étude du sol, fondations renforcées). Les bons sols sont stables (sols rocheux ou constitués de sable ou de gravier), les mauvais sols sont imperméables et mouvants (ceux composés d’argile, de limon, de remblais) et présentent des risques de tassement, d’inondation, de glissements de terrain.
L’orientation est aussi très importante en ce qui concerne l’ensoleillement (confort et économies d’énergie), mais aussi les vents dominants (porteurs de bruit, de dépôts, de fumées et autres), et la vue dont vous pourrez bénéficier, dégagée ou non, etc.
Enfin, nous vous conseillons vivement de discuter avec les voisins à propos de l’environnement, des contraintes, des méthodes et des choix de construction, et de visiter le terrain et ses alentours à divers moments de la journée et de la semaine, pour bien en identifier les nuisances et les avantages.
Categories Actualités, Conseils pour faire construire, Construire