Acheter pour louer est un placement comme un autre et permet de se constituer une retraite.
Le dispositif Pinel
du nom de la Ministre du logement qui lui a donné son nom permet depuis septembre 2014 d’acquérir une maison ou un appartement et de bénéficier d’une déduction fiscale sur les impôts sur le revenu égale à :
– 12% du prix d’achat pour une période de location de 6 ans
– 18% du prix d’achat pour une période de 9 ans
– jusqu’à 21% du prix d’achat pour une période de 12 ans
C’est un lieu commun, les français sont attachés à la pierre et il est vrai que l’immobilier, à plus forte raison, la maison individuelle, reste une valeur refuge.
Vu les taux de crédits très bas, moins de 2% dans pratiquement tous les cas, c’est vraiment le moment d’acheter pour louer. L’idée est d’encaisser des loyers qui vous serviront à rembourser votre crédit et ainsi vous constituer un patrimoine. Votre maison ne doit pas dépasser 300.000 €. La réduction totale d’impôt ne peut excéder 63.000 € soit 6.000 € par an pendant 9 ans et 3.000 € par an pendant les 3 années supplémentaires. De nombreux montages financiers sont possibles et en particulier pour une catégorie d’acheteur, le crédit in fine peut être intéressant, le capital étant remboursé à la fin du crédit. La plupart du temps, les banques adossent le crédit à une assurance vie. Il faut toutefois savoir que les taux appliqués aux crédits « in fine » sont plus élevés que ceux concernant les taux amortissables.
Il reste qu’il faut bien choisir son produit adossé et donc rencontrer plusieurs établissements financiers ou, mieux encore, s’adresser à des courtiers (CAFPI par exemple). La qualité du produit et surtout son rendement doivent être étudiés avec attention.
Cela dit, le dispositif Pinel qui doit perdurer jusqu’en 2017 avec la Ministre Emmanuelle Cosse, est une excellente incitation à construire, d’autant plus que les livrets A, Codevi, etc. ne rapportent plus rien.
Rappelons pour finir que la maison peut être louée à un organisme privé ou public qui a le droit de le mettre en sous-location qu’à titre d’habitation principale.
L’engouement des français pour la maison individuelle ne baisse pas en tous cas, voilà bien le signe qu’elle reste la priorité, après la famille, et que des raisons d’être optimistes existent.
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