Le PTZ, un prêt sans intérêts, est également très intéressant pour ceux qui veulent faire construire leur maison neuve. Son avenir est aujourd’hui menacé, le gouvernement parlant de modifier le zonage et d’en exclure certaines zones du territoires ou la pression foncière est moins forte qu’ailleurs.
Le PTZ, un prêt avantageux pour les primo-accédants
Comment nier que les dispositions d’incitation fiscale existantes depuis ces dernières années ont permis à de nombreux ménages de devenir propriétaires ?
La maison individuelle représente une part importante de ces foyers de primo-accédants qui, sans ces aides, n’auraient jamais pu faire construire leur maison.
Bien qu’accordé sous conditions de ressources, le seul PTZ (prêt à taux zéro) aurait permis en dix ans (2006 à 2015) de réaliser 1,8 millions d’opérations d’accession à la propriété.
Depuis 2016, une nouvelle version à vu le jour avec de nouveaux avantages, des prêts bonifiés et l’allongement du différé de remboursement, étalé de 5 à 15 ans, contre 0 à 14 ans précédemment.
Si l’on ajoute que ce prêt sans intérêt a vu son montant augmenter et qu’il peut désormais représenter jusqu’à 40% du montant total de l’opération, on peut facilement prendre la mesure du nombre de jeunes couples qui ont pu en bénéficier (plus de 125000 en 2016).
Pour en savoir plus: Le nouveau PTZ en vidéo
Le PTZ, un prêt sans intérêt menacé
Ce prêt à vocation à s’arrêter au 31 décembre 2017 sous sa forme actuelle.
La décision du gouvernement de le conserver en 2018 uniquement dans les zones dites « tendues », c’est-à-dire celles où la demande est forte, a de quoi inquiéter a le secteur de la construction en général et celui de la maison individuelle en particulier.
« Bien que les plus grand nombre de nos ventes sont réalisées en Ile-de-France donc en zone A, l’emplacement de notre siège social et le souci de notre développement nous incite de plus en plus à construire en périphérie des grandes agglomérations, à 40 ou 50 kilomètres de la capitale, donc en zone B2. La suppression du PTZ serait dramatique car de nombreux ménages ne pourraient plus faire construire, ce prêt leur servant d’apport personnel », selon Xavier Chain des Maisons Clairval.
La volonté du gouvernement Macron au pouvoir depuis le mois de mai dernier est évidente: il s’agit de désengager l’Etat et de faire des économies, tout le monde l’a bien compris, mais la possibilité de recourir au prêt à taux zéro est indispensable pour que les professionnels en particulier les constructeurs conservent le niveau des ventes de l’année 2016.
D’après la LCA-FFB, le taux de croissance annuel en diffus à la fin du mois de mars 2017 affichait une hausse de 19,5%, soit 139500 maisons vendues selon la dernière édition de l’indicateur Markemetron de Caron Marketing, cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle.
Le modèle Aurélie de Maisons Clairval
Du coup, l’optimisme est de rigueur dans le secteur de la maison individuelle. Le niveau d’activité étant proche de celui qu’il affichait avant la crise de 2008.
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