Publié le 26 mai 2014
Les chiffres ne sont pas bons mais les primo accédants ont l’air à nouveau d’intéresser les banques.
Certains établissements financiers proposent même des enveloppes de 15.000 et de 20.000 euros avec des prêts à moins de 2% pour une certaine catégorie d’acheteurs.
Evidemment, dans la majorité des cas, il vaut mieux être en CDI et avoir un minimum d’apport personnel (au moins 10%) pour espérer obtenir son prêt.
En tous cas il est agréable de voir que les banques ne s’intéressent plus uniquement aux secundo-accédants, souvent issus des classes aisées et déjà propriétaires, donc ayant un bien à revendre.
Au risque d’étonner ! tout laisse à penser que c’est bien le moment d’acheter et pas seulement en raison des taux d’intérêts qui ne dépassent que rarement les 3,20% pour un taux fixe sur 15 ans.
En effet, les constructeurs, pourtant fragilisés par l’application de la RT 2012, se livrent une lutte des prix féroce.
Le nombre de vente de maisons individuelles en diffus est encore en baisse de 4% par rapport au mois de février 2013. Sur les douze derniers mois les ventes s’élevaient à environ 110.200 unités et seraient en baisse d’environ 9% par rapport aux 12 mois précédents, selon «Caron Marketing» (l’indicateur de conjoncture réalisé avec l’aide de l’Union des Maisons Françaises et de l’EDF).
Le marché, en dehors d’un sentiment de crise, reste bloqué par les prix des terrains et les coûts de construction sont trop élevés.
Le rêve affiché par le gouvernement de réaliser 500.000 logements s’éloigne… et le secteur diffus souffre particulièrement. Pourtant les Français rêvent toujours d’individuel.
Près de 4 acquéreurs sur 10 souhaitent acheter une maison. Ils attendent souvent que le marché soit plus abordable. Il faut donc rétablir la confiance et engager des partenariats avec les communes et les collectivités comme certains ont commencé à le faire avec les éco-quartiers.
Il serait bien aussi de simplifier les formalités administratives comme vient de l’annoncer François Hollande, mais ce vœu ne doit pas rester lettre morte.
Un tiers des Français disent vouloir réaliser leur projet dans les deux ans même si la pierre marque le pas, ils savent que c’est le placement le plus sécurisant pour eux.
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