Le recul des taux d’intérêts prend de l’ampleur. Depuis 2015, la baisse s’accentue.
Le taux moyen dans le neuf est de 2,10 % et bien évidemment, il varie selon la longueur du prêt et le montant de l’apport personnel. Du coup, la concurrence entre les établissements financiers bat son plein. Les primo-accédants sont à nouveau courtisés par les banques et il ne faut pas hésiter à les mettre en compétition. Le recours reste les courtiers qui négocient en votre lieu et place votre crédit et sa durée auprès des banques.
De nombreux couples ne vérifient pas s’ils ont droit au prêt à taux zéro et cela est bien dommage, car s’ils sont éligibles, ce prêt peut leur permettre d’accéder à la propriété.
Il permet de financer jusqu’à 40 % de sa maison et peut servir d’apport personnel. La priorité du gouvernement semble bien être le retour des primo-accédants, ciblant par là les jeunes actifs afin de leur permettre de devenir propriétaires.
De leurs côtés, les constructeurs de maisons individuelles ont souvent conclu des partenariats avec les établissements financiers et obtiennent parfois des conditions de prêt plus souples.
En ce qui concerne la conjoncture, d’après la CAPEB, après 15 trimestres de tempête, une hausse de l’activité s’est fait sentir.
Au 1er trimestre 2016, les premiers signes de croissance sont évidents pour la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment. Ce trimestre a été porté par la construction neuve. L’activité renoue avec la croissance ; + 1,5 % contre – 6 % au 1er trimestre 2015 avec plus de 352.000 logements neufs démarrés en février 2016.
Par la voix de son Président Patrick Liebus, la CAPEB « espère une tendance positive qui devrait se consolider dans les mois à venir avec, à ce jour, la hausse constatée de 7,7 % du nombre de permis de construire ».
Les candidats à l’accession à la propriété en maison individuelle semblent revenir. Les taux historiquement bas et la stabilité des prix les incitent à la confiance. La reprise est bien là !