Le label Flamme verte concerne les équipements de votre maison, notamment de chauffage, qui utilisent le bois. Il a été créé en 2000, et en 2010, 90 % des appareils vendus sur le marché correspondaient aux critères en matière de rendement et de pollution au monoxyde de carbone. Il a fortement contribué à ce que les produits mis en vente respectent un certain nombre de critères « écologiques », ou tout au moins visant à réduire l’impact de ce type d’équipements sur l’environnement.
Fort de son succès, et pour répondre encore mieux aux nouvelles dispositions règlementaires en matière environnementale, notamment ceux qui relèvent des Règlementations thermiques successives (notamment la RT 2005 et surtout la RT 2012), le label Flamme verte a subit quelques aménagements ces dernière années. Les conditions d’éligibilité sont de plus en plus exigeantes, et correspondent aux avancées générales en matière de protection de l’environnement et des personnes.
Avant 2000, ces chiffres étaient en moyenne de l’ordre de 30 à 40 % pour le rendement, et autour de 1 ou 2 % du volume des fumées pour les émissions de CO2.
Depuis 2000, les critères minimum correspondant au label Flamme verte sont les suivants :
– rendement minimum de 70 % à 85 % selon l’appareil concerné ;
– taux de monoxyde de carbone inférieur à 0,3 % du volume des fumées.
En 2009 et en 2010, 90 % des appareils fonctionnant au bois (poêles, inserts, cuisinières) disponibles sur le marché français étaient conformes aux exigences du label.
Depuis le 1er janvier 2010, la règlementation impose un étiquetage inédit, comportant cinq niveaux (de une à cinq étoiles), qui permet aux consommateurs de distinguer les équipements les plus performants et les moins polluants.
Cet étiquetage a été instauré à l’initiative de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie – ADEME, et des fabricants d’appareils indépendants de chauffage au bois, dans le souci d’orienter efficacement les acheteurs dans leur choix.
Les appareils labellisés Flamme Verte comportent de 3 à 5 étoiles.
Depuis le 1er janvier 2011, le label inclut un nouveau critère, l’émission de poussières.
Si les qualités du bois énergie sont indéniables, il est aujourd’hui vérifié que ce mode de chauffage et responsable d’un grand nombre d’émissions de particules fines dans l’atmosphère. En cause, notamment, les appareils antérieurs à 2000, très polluants, et les cheminées ouvertes, encore très répandues. IL était donc important d’adapter le label pour qu’il atteste des équipement réellement les plus performants.
A compter du 1er janvier 2012, seuls les appareils affichant 4 ou 5 étoiles pourront demander le label Flamme Verte.
A partir du 1er janvier 2015, le label Flamme Verte correspondra plus qu’aux appareils mentionnant 5 étoiles.
Le site http://www.flammeverte.org présente la charte du label Flamme verte, ses évolutions, et vous fournira toutes les informations nécessaires pour calculer les performances de votre équipement.
A.C.
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