C’est un effet indiscutable provoqué par la baisse du taux directeur de la Banque Centrale Européenne (B.C.E.), la conjoncture est redevenue favorable aux accédants à la propriété. On peut parler d’embellie depuis la fin du premier trimestre 2016.
Pour relancer la croissance, la B.C.E. injecte un grand nombre de liquidités sur les marchés tout en rachetant des dettes publiques et ainsi conserver un euro faible par rapport au dollar.
Réduire le taux directeur en dessous de 1 % entraîne mécaniquement la baisse des taux d’intérêts immobiliers et permet à de nombreux ménages de pouvoir acheter la maison dont ils rêvent. De ce fait, la conjoncture favorise, en particulier, bon nombre de primo-accédants qui ne pouvaient pas réaliser leur projet jusque là. En effet, les banques sont moins frileuses et prêtent plus facilement sur des durées plus longues.
Ces jeunes couples acheteurs de leur premier logement voient leurs possibilités renforcées par le succès du nouveau P.T.Z. (Prêt à Taux Zéro) particulièrement avantageux dans le neuf.
Les emprunteurs ne doivent pas dépasser un certain plafond de revenus qui varie en fonction de la composition du foyer pour obtenir ce prêt mais il peut représenter jusqu’à 40 % du coût de l’opération. Si l’on ajoute qu’un logement acquis grâce au P.T.Z. peut être loué à partir de la 6ème année de versement du prêt, on voit bien l’intérêt en cas d’investissement locatif.
L’apport personnel est essentiel. Emprunter sans apport est de plus en plus rare. Les conditions offertes par la banque ne peuvent être que plus intéressantes si votre dossier est jugé sans risque. L’idéal reste de se présenter avec un apport personnel d’au moins 20 % du montant de l’acquisition.
Le problème pour faire construire sa maison, reste de loin celui du terrain.
Sa valeur est tributaire de son emplacement. Depuis l’application de la RT 2012, l’orientation est devenue un critère non négligeable car l’ensoleillement est fondamental.
La nature du sous-sol est elle aussi déterminante, certaines caractéristiques peuvent entrainer des surcouts considérables notamment pour les fondations.
Pentu, boisé, en lotissement ou en secteur diffus, le choix peut se révéler important. Par exemple, 1 terrain sur 4 (hors lotissement) n’est pas raccordé aux réseaux des eaux usées et si aucun assainissement collectif n’existe, l’assainissement individuel est la seule solution ce qui augmente encore le prix de votre maison.
Cela dit, le marché de la maison individuelle semble engagé vers une dynamique positive et les constructeurs semblent optimistes. Ils rivalisent d’imagination mais gardent un œil inquiet sur leur profession.
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