
Un nouveau prêt à taux zéro pour tous
Si le PTZ permet à de nombreux ménages d’accéder à la propriété et de financer une grande partie de leur opération de construction d’une maison neuve, il reste conditionné: pour pouvoir en bénéficier, il faut notamment que les revenus des acheteurs ne dépassent pas un certain seuil.
En savoir plus sur le PTZ classique: Le PTZ en vidéo
Alors certes, le PTZ est une solution très intéressante pour beaucoup, mais certains acheteurs potentiels ne peuvent en profiter, sans pour autant que leurs revenus soient suffisants pour financer leur maison.
C’est pourquoi le Crédit Agricole a mis en place son propre prêt à taux zéro à destination des primo accédants de la région parisienne.
Le PTZ du Crédit agricole en bref
Le prêt à taux zéro du Crédit agricole n’est soumis à aucune condition de ressources, il est donc accessible à tous, du moment que le dossier de financement est accepté part la banque et les assurances de prêt.
Comme le PTZ de l’Etat, le prêt à taux zéro du Crédit Agricole intervient en complément d’un prêt immobilier classique, et est accordé sans intérêts d’emprunt.
Le PTZ du Crédit agricole peut s’élever jusqu’à 30 000 euros, et doit correspondre à 10 % maximum de la somme empruntée. Il peut être utilisé comme un apport personnel dans le cas où les acheteurs n’en disposent pas ; il peut donc être souscrit dans le cadre d’un prêt à 100 %.
Un prêt à taux zéro qui séduit les jeunes primo accédants
En vigueur depuis deux mois, le PTZ du Crédit Agricole a déjà rencontré un vrai succès auprès des emprunteurs de la banque : il a été accordé en complément de 820 crédit immobiliers depuis son apparition, pour un montant de 200 millions d’euros au total, ce qui correspond à une moyenne de 22 000 euros par prêt accordé, selon la direction marketing du Crédit agricole.
Ajoutons que 70 % de ces prêts ont été accordés à des emprunteurs extérieurs à la banque. De nouveaux clients en somme !
Les bénéficiaires de ce PTZ du Crédit Agricole dédié aux primo accédants sont surtout des jeunes, ce qui parait logique : 53 % d’entre eux ont moins de 30 ans.