Présidentielles: Emmanuel Macron et l’immobilier.

Présidentielles: Emmanuel Macron et l’immobilier. Cette campagne présidentielle a illustré le ras-le-bol des Français en général et en particulier vis-à-vis des partis au pouvoir depuis plus de trente ans. La France est coupée en deux, voire en quatre, comme nous l’avons tous vu au premier tour des élections.

Macron, candidat des banques ?

Macron, candidat des banques ? Nous avons tous entendu ça : on a fait de lui le candidat des banques et de la finance pendant cette campagne présidentielle. Il est vrai que de fortes hausses ont été enregistrées au sein du CAC 40 dès le deuxième tour. Les duels à gauche ne pouvaient inquiéter les banques : le Crédit Agricole s’est envolé fin avril de plus de 11 %, comme la Société Générale (10,2%).

Du coup, espérons-le, car les taux d’intérêts remontent et c’est leur baisse qui a bien aidé le gouvernement à réduire le déficit ! Qu’il puisse maintenir au niveau où ils sont serait fabuleux car les conditions de crédit favorables et un prêt à taux zéro renforcé ont permis un taux de croissance annuel affiché de 19,5 %, soit 139500 maisons vendues fin mars 2017 (le premier trimestre de cette année bénéficiant d’une augmentation de 15,8 % par rapport à l’an dernier. Une véritable embellie saluée par la LCA-FFB.

Une conjoncture favorable dans immobilier

Les entreprises sont en meilleure posture depuis plusieurs mois, et qu’on le veuille ou pas le Crédit d’impôt pour la compétitivité (CICE) n’y est pas étranger.

Les Français ont repris le moral et ont en vue de consommer. Un sur trois rêve de pouvoir construire une maison: ne plus verser de loyers à fonds perdus est la meilleure façon d’épargner et surtout de se créer un patrimoine. La peur de l’avenir encourage de nombreux couples de plus en plus jeunes à devenir propriétaires et souvent grâce aux aides de l’Etat.

Pour le président de la LCA-FDFB, Patrick Vandromme, « cette conjoncture immobilière favorable envoie à elle seule le message que le nouveau président de la République Emmanuel Macron et les futurs parlementaires doivent garder les dispositifs qui fonctionnent et porter leur attention sur les trop nombreux blocages qui affectent les délais de réduction et renchérissent les coûts. »

Et maintenant ? Macron et l’immobilier

Le nouveau président va-t-il tenir ses promesses ? La conjoncture en tous cas est meilleure qu’elle ne l’était en 2012, et surtout en 2007, quand le président avait dû faire face à la crise des subprimes sans précédent de 2008, l’obligeant à recapitaliser les banques.

Le nouveau président de République, le sait-il, n’aura pas d’état de grâce, va devoir réformer et préparer les élections législatives et essayer d’obtenir une majorité pour gouverner. Les autres partis ou plutôt ce qu’il en reste sont tous déterminés à créer une cohabitation. Son choix de nommer une équipe resserrée soit une quinzaine de ministres est intéressant à suivre.

Quel ministre en en charge du logement ?

Quel ministre sera en en charge du logement ? Personne ne peut encore le dire, mais ce qui est évident, c’est qu’il faut conserver les aides à la pierre. La construction va mieux, comme le BTP d’ailleurs en général, et l’on ne peut que s’en réjouir.

Le programme d’Emmanuel Macron s’engage à tout faire pour accélérer la construction, en particulier dans les zones les plus tendues. Les Français ne peuvent plus attendre pour bien se loger.

Nous en prenons bonne note, monsieur le Président ! Effectivement, se loger est une priorité absolue et il faut assouplir et simplifier les règles de l’urbanisme et de la construction et surtout limiter et assouplir les normes