Bonne nouvelle, le PTZ 2018 est acté : les primo-accédants vont pouvoir profiter du PTZ pendant encore deux ans sur tout le territoire !
L’Assemblée nationale à voté vendredi 17 novembre le prolongement du PTZ sur tout le territoire jusqu’en décembre 2019, avec cependant quelques ajustements pour certaines zones. Explications.
Prolongement du PTZ en 2018 et 2019
Le projet de Loi de finances de 2018 prévoyait de restreindre le PTZ aux zones dites « tendues », c’est-à-dire ou l’offre est inférieure à la demande, afin de favoriser l’acquisition et la construction de logements neufs. Le projet prévoyait donc de supprimer le prêt à taux zéro dans les zones B2 et C, essentiellement rurales, dont les petites villes affichent un marché immobilier « détendu ».
Mais face à la vive réaction des maires et des professionnels du secteur, le gouvernement, le président Macron avait annoncé qu’il prolongerait le dispositif.
Le PTZ 2018 reste donc valable sur tout le territoire, et jusqu’au 31 décembre 2019.
Pour en savoir plus : Le PTZ en vidéo
Le PTZ 2018 moins avantageux en zones B2 et C
Un changement notable cependant : le PTZ dans sa dernière mouture pouvait financer jusqu’à 40 % d’un projet de construction d’une maison neuve ou d’achat d’un appartement neuf. Dans sa nouvelle version, le PTZ 2018 est moins avantageux dans les zones B2 et C, où il ne pourra plus financer que 20% de l’opération (la quotité reste la même pour les autres zones).
Le succès du PTZ en chiffres
Dans la dernière étude du Crédit Foncier sur l’accession sociale à la propriété, il apparaît que 6 PTZ sur 10 ont été contractés dans ces zones périurbaines et rurales des zones B2 et C en 2016, ce qui correspond à 69 000 opérations de construction neuve sur les 115 000 financées à l’aide d’un PTZ.
Cette étude montre confirme également l’impact du PTZ sur l’accession à la propriété, depuis qu’il a été élargi et amendé en 2016 : 21% des primo-accédants ont bénéficié de ce dispositif pour acheter leur premier logement.
Par ailleurs, le succès du PTZ ne se dément pas : le nombre de prêts à taux zéro octroyés en 2016 est deux fois plus important qu’en 2015 (+98 %), représentant 5 % de la production de l’ensemble des crédits immobiliers : les montants prêtes ont augmenté de 239 %, atteignant 7,4 milliards d’euros. Le montant moyen d’un PTZ est de 64 400 euros.
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