VMC simple flux, efficace et économique pour renouveller de l’air intérieur

Pourquoi installer une VMC simple flux dans sa maison neuve ? Autrefois, la ventilation d’une maison se faisait de manière naturelle, c’est à dire que la simple ouverture des fenêtres permettait de renouveler l’air intérieur. Bien que très efficace, la ventilation naturelle a pour gros inconvénient la perte de chaleur dans le logement. D’où la nécessité de mettre en place une ventilation mécanique contrôlée (VMC) afin de gérer de renouvellement de l’air en continu, sans que la chaleur ne s’échappe de votre maison.

Gérer l’humidité et le renouvellement de l’air avec une VMC simple flux

Si la réglementation thermique en vigueur, la RT 2012, impose des maisons étanches et donc parfaitement bien isolées afin de conserver au maximum la chaleur, se pose le problème de la gestion de l’humidité et du renouvellement de l’air intérieur.

De ce fait, il est obligatoire pour toute nouvelle construction de mettre en place une ventilation mécanique contrôlée, la VMC.

Comme son nom l’indique, la VMC contrôle la ventilation à l’aide d’un petit moteur électrique qui aspire l’air vicié présent à l’intérieur et l’expulse à l’extérieur. Cette aspiration crée alors une dépression qui permet à l’air frais extérieur de rentrer dans le logement par les bouches d’aérations situées au niveau des fenêtres.

En ce qui concerne l’installation à prévoir,

• le système de gaines et le moteur sont généralement placés dans les combles, sous la toiture. Les fenêtres des pièces de vie comme le salon ou les chambres sont équipées de bouches d’aération.
• des bouches d’extraction sont installées dans les pièces humides comme la salle de bain, la cuisine ou les toilettes, pour évacuer le plus rapidement possible l’importante humidité présente dans ce type de pièce.

La VMC simple flux autoréglable, suffisante mais indépendante

Il existe plusieurs types de VMC simple flux et notamment la VMC autoréglable. Il s’agit de l’option la plus couramment choisie.

La VMC simple flux autoréglable a un débit constant, géré par un clapet au niveau des bouches d’extraction.

Le débit est déterminé au moment de l’installation : l’amplitude de l’ouverture du clapet dépend principalement du nombre de pièces dans la maison.

Ce système autoréglable ne dépend donc pas de l’hygrométrie et entraine donc  une consommation d’énergie constante et pas toujours nécessaire.

La VMC simple flux hygroréglable s’adapte à l’occupation des espaces

Afin de limiter les consommations énergétiques et d’évacuer au mieux l’humidité, il est préférable d’opter pour un autre type de VMC, la VMC simple flux hygroréglable.

En effet, plus il y a d’occupants, plus l’activité engendre d’humidité et donc plus l’air ambiant est vicié.

Contrairement à la VMC autoréglable, la VMC hygroréglable adapte son débit en fonction de la présence des occupants, et donc de l’humidité induite dans les différentes pièces de la maison. Les bouches d’extractions s’ouvrent ainsi plus ou moins en fonction de l’hygrométrie dans la pièce avec un système simple de tension de fil.

Dans cette catégorie, il exite deux types de VMC simple flux hygroréglables, de type A ou  de type B.

• L’hygroréglable de type A régule le débit d’air en fonction de l’hygrométrie ambiante uniquement par l’action de ses bouches d’extraction.
• L’hygroréglable de type B dispose en plus de bouches d’extraction munies d’un détecteur de présence (fonctionnant avec des piles) et qui se mettent donc en route dès qu’un occupant entre dans la pièce.

Dans les deux cas, cette option permet une meilleure évacuation de l’humidité et une consommation moindre en énergie. C’est la solution à privilégier pour toute nouvelle construction dotée d’une VMC simple flux.

Coût et consommation d’énergie

Il est vrai que la VMC simple flux engendre une consommation d’énergie un peu plus importante qu’une VMC double flux et peut, dans certains cas, apporter un sensation de courant d’air. Cependant son installation est beaucoup moins coûteuse et prend peu de place en comparaison.

Pensez aussi à nettoyer régulièrement les bouches d’aération et d’extraction qui ont tendance à s’encrasser et donc à augmenter les consommations d’énergie.